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Depuis 15 ans, Hubert Pontille dirige anime et veille sur son épreuve en véritable patriarche
Il est impossible de dissocier cette épreuve de course à pied et l'un de ses créateurs Hubert Pontille, cet ancien coureur (2h32' au marathon) qui à près de 74 ans, en reste l'animateur incontesté avec l'âme et la forme d'un junior.
« Avec quelques autres, je suis l'initiateur de cette épreuve qui à l'origine était organisée par le comité des commerçants et le comité des sports dirigé par Régis Brun. En 1994 le premier vainqueur a été Manuel Pinto avec près de 200 scolaires », relate ce costellois de souche.
Les 10 km du Coteau fêteront cette année leur 15 ans et comme le souhaite Hubert Pontille et ses amis « en apothéose avec plus de 1000 participants et en tentant de battre le record des scolaires qui a été établi en 2000 avec 590 jeunes ».
Un évolution progressive qui au fil du temps a fait de cette épreuve l'une des plus cotées et populaires de la région.
De 1995 à 1997 avec que des régionaux et son triple vainqueur Philippe Charasse, elle amorçait sa rentrée dans la coure des grandes.
Puis à partir de 1998, l'arrivée des coureurs de l'Afrique de l'Est a donné une autre dimension à l'épreuve. « Ils étaient moins gourmands qu'aujourd'hui !» précise Hubert Pontille.
Ambiance et sport pour tous
Au début des année 2000 une autre politique mise place « nous sommes revenus à des choses plus simples tout en ayant le même succès populaire avec un grand nombre de participants et les meilleurs de l'élite régionale » poursuit l'ancien sociétaire du SL Le Coteau.
Outre les 10 km dont on connaît le succès ascendant, Le Coteau, c'est aussi et surtout les épreuves scolaires qui en font sa particularité.
« Ce sont surtout les scolaires qui emmènent du monde dans les rues.L'engouement, la bonne organisation, les cadeaux, les formalités simplifiées et la gratuité sont des éléments qui contribuent à ce succès du sport pour tous et à son ambiance » insiste un Hubert Pontille dont la prospection dans le milieu scolaire est impressionnante d'efficacité. «Le contact en direct, il n' y a que ça de vrai et ça paye» spécifie-t-il.
Le maître du temps, garant de l'histoire de l'épreuve costelloise, aime aussi parler des 10 km « c'est une épreuve plate qui va très vite et où on peut établir des records. Surtout que vendredi la météo annonce des températures plus basses mais du beau temps. Qui vient au Coteau a toujours le beau temps ».
Jacques Odin (leprogres.fr)
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