New-York marathon 2009

Jeudi, départ de Lyon à 5h du matin à destination de New-York via Bruxelles. Nous arrivons dans l’après-midi  à nos appartements situés à Manhattan après avoir encaissé les 6 heures de décalage horaire. Le lendemain matin, retrait du dossard (1er constat : nous  ne serons pas seuls sur la ligne de départ). Samedi matin, avant goût du marathon avec la friendship run, course d’environ 5 kms réunissant tous les étrangers et qui nous emmène du siège des Nations Unies jusqu’à Central Park. C’est un bon footing de mise en jambes même si l’on ne vient pas à NY pour faire son meilleur chrono (ça se saurait). Le soir, la traditionnelle pasta-party se déroule à la Taverne au cœur de Central Parc. Nous avalons de très bonnes pates en compagnie d’un couple français venu du Mans (seule madame est marathonienne). Nous prenons le dessert à une autre table en compagnie d’un couple canadien venu de Toronto (seule madame parle français).

La course

Enfin le grand jour arrive. Réveil à 4h30, petit déjeuner copieux et départ pour la station de métro à la hauteur de la 116ème street puis halte et transfert en car vers le lieu de départ, en l’occurrence au pied du pont Verrazano. L’attente est  longue avant d’intégrer les sas de départ et après une nuit pluvieuse il est impossible de patienter allongés dans l’herbe en raison du sol trop mouillé. Nous attendons donc emmitouflés jusqu’aux oreilles et assis sur le rebord d’un trottoir à défaut d’un vrai siège. Nous savons que le parcours sera vallonné avec notamment la traversée des ponts et les collines de Central Park dans les derniers kilomètres. Après le traditionnel hymne américain, le coup de pistolet retentit à 9h40 pour la première vague dans laquelle nous sommes derrière les élites. Nous partons enfin et passons le portique 21 secondes seulement après les futurs vainqueurs. Les trois Roannais que nous sommes Françoise, Hervé et moi-même se souhaitent le gros merde de circonstance avant de ne plus se revoir sur ces 42,195km. 43500 participants prennent part à cette folle aventure. Après la montée du pont Verrazano arrive la descente et les encouragements de la foule aidant, nous démarrons sur le bon rythme prévu. Nous entrons dans Brooklyn où nous allons rester un bon moment. De la sortie du pont Verrazano jusqu’à l’arrivée (sauf dans le quartier juif où les gens nous regardent mais applaudissent moins), les encouragements n’ont jamais cessé.

A la sortie des ponts de Brooklynn et Queensboro et dans Central Park, c’est carrément de la folie. On ne retrouve pas ça sur une autre course. Nous poursuivons avec le Queens avant une première incursion dans Manhattan. Petit passage dans le Bronx puis retour dans Manhattan.

Les 5 derniers kms se déroulent dans Central Park sous les applaudissements d’une foule digne des étapes de montagne du tour de France. Ambiance fabuleuse, les spectateurs sont là pour nous encourager, notamment les coureurs français et italiens en grand nombre. Organisation parfaite (je n’ai jamais vu des bénévoles aussi attentionnés envers les coureurs).

Si un jour, vous avez l’opportunité de faire ce marathon, surtout ne la laissez pas passer.

Si ce petit récit vous donne envie d’aller croquer la pomme en courant ... alors… go !

Au fait, Hervé rentre en 3h09’29’’, Pierre en 3h21’23’’ et Françoise en 3h26’49’’ pour sa septième victoire catégorielle ici à NY ! Il est même question de remplacer la statue de la Liberté par la sienne. Je passe sur les misères endurées en fin de course par nos 2 V3.  Leurs pauvres carcasses, dans quel état sont-elles ! mais il y a paraît-il pire à leur âge, alors!

Pierre